L’âme et l’esprit
Je me sens à la fois libre et entravée en ce moment…
Quand tu prendras conscience que tu es seule responsable de tes chaînes, tu pourras enfin prendre ton envol sans culpabilité.
Que dois-je faire pour y arriver ?
Sois-toi. Fais ce qui t’inspire, ce qui te fait vibrer. N’écoute pas l’avis des autres sur l’existence que tu souhaites mener. Fais tes choix en toute conscience et ne te laisse pas guider par la peur d’échouer, de ne pas y arriver.
Tu es capable de mener à bien tout ce que tu souhaites entreprendre, de ta carrière d’écrivain à tes envies de voyages et d’ailleurs. Apprends à t’écouter, tu le sais mais ne le fais pas ou peu.
Franchis le pas, prends ton envol. La route qui t’attend est plus lumineuse encore qu’entravée de tes propres peurs et doutes.
Laisse-les derrière toi, un à un, défais-toi d’eux et devient légère comme la plume qui fait partie de l’oiseau.
Je sens un double-sens, une métaphore dans ta dernière phrase…
En effet, c’en est un.
Tu veux dire que l’oiseau est l’âme et que quand enfin on parvient à rejoindre cette dernière, on devient une de ses plumes ? C’est un peu confus…
C’est l’idée, effectivement. À ceci près que dès la naissance tu es plume, mais cette dernière se fait têtue et parfois, ne veut pas suivre le même chemin que l’oiseau. Alors l’un et l’autre se séparent un temps. La plume tombe au gré des vents et l’oiseau veille de loin, sans jamais trop l’approcher. Il attend que la plume comprenne et accepte enfin de revenir à lui.
Quand enfin la plume revient à l’oiseau, alors elle se laisse guider par lui et Voit toutes les beautés de la Vie qu’elle-même, seule, et avec sa vue trop limitée, ne pouvait atteindre.
Parfois, la plume ne rejoint jamais l’oiseau, dans ce cas, elle se meurt, se perd, s’attache à un état de manque que rien ne peut combler.
Toutes les plumes n’ont pas le courage ni la Force de reconnaître en l’oiseau leur propre sauveur, guide et bienfaiteur.
L’oiseau est l’âme. Et l’âme ne faillit jamais à s’élever, mais elle souffre de ne pas voir revenir à elle des parties d’elle.
Ne faillis pas à l’appel de ton âme, elle te réclame.
Et comment revenir vers elle ?
Je te l’ai dit, chasse tes peurs. Tu en fais parfois l’effort, tu vois bien les bienfaits que cela t’apporte quand enfin tu te laisses porter sans douter, que tu lâches prise et que tu Vis.
Tu gagnes plus à te laisser gouverner par ton Cœur que par ce qui t’effraye.
Je me sens véritablement fatiguée, comme si je n’avais plus le courage de faire cet effort justement…
Tu y arriveras… Ta plume est déjà haut, très haut, elle rejoint l’oiseau…
Ne te manque plus qu’à véritablement lâcher prise. Regarde l’oiseau, observe-le, vois comme il est beau, comme il est sûr de lui, pleinement heureux et apte à t’amener là où les cieux le sont aussi. L’oiseau n’a peur de rien, ni du danger, ni de tout ce qui pourrait entraver sa route. Il vole, il est léger, défait tous les obstacles et les surmonte sans jamais s’arrêter.
Il prend son envol et à cet instant précis, ne revient jamais en arrière mais grandit et s’épanouit.
Il est ta Foi et rien ne lui résiste.
Ton oiseau est ta Maison. Et ta Maison est en perpétuel mouvement, car le Monde, non pas le tien mais celui de l’infiniment grand, celui de Tous, est si vaste qu’une infinité de vies ne suffirait pas à le parcourir et l’explorer.
Retiens ceci : brave les tempêtes, laisse-toi porter, ne résiste point aux vents et fixe toujours ce point à l’horizon, devant toi. C’est là que l’oiseau souhaite t’amener, laisse-le faire, ne retourne pas en arrière, ce que tu as vécu est passé. Tu le sais aussi bien que moi, devant toi est un mystère, mais il est plus prometteur de Lumière que tout ce que tu n’as jamais pu imaginer.
Alors ne faillis pas. Tu es faite ainsi. D’Amour et de Lumière.
Amen.
Je suis Marie, médium et écrivaine, et je vous emmène sur les chemins de votre intériorité en quête de Sens et de Clarté !
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